Séance d’art plastique du lundi 11 mai : INVADER

Invader est le pseudo d’un artiste de rue français né en 1969 et diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris , anonyme mais très connu .

Depuis plus de 20 ans, son art consiste à installer des « Space Invaders » (envahisseurs de l’espace) réalisés en carrelage ou en petits carreaux de mosaïques sur les murs des grandes villes de France et du monde et ce jusque dans l’espace. La forme carrée fait écho au pixel. Son pseudonyme et l’esthétique de ses petits personnages, sont inspirés d’un jeu vidéo célèbre  Space Invaders, sorti en 1979.

Il ne dit pas son vrai nom et personne ne connait son visage car il ne veut pas devenir célèbre.

Invader : un artiste masqué à la conquête de l’espace

Invader est devenu le premier artiste à installer une œuvre à bord de la Station Spatiale Internationale. Il se définit lui-même comme un hacker de l’espace public. La rue est sa toile, ses invasions des dons à la ville et à ses habitants. Aujourd’hui, 3450 Space Invaders  sont présents dans 70 villes. Pour l’artiste, les musées et les galeries d’art ne sont pas accessibles à tous. C’est pourquoi il décide d’installer son travail dans des espaces publics.

La démarche d’Invader se résume à trois grands points :

  • la rencontre entre la mosaïque et le pixel,
  • la transposition d’un jeu vidéo dans la réalité,
  • un processus d’invasion à l’échelle planétaire.

Il s’agit aussi de libérer les Space Invaders de leurs écrans de jeux vidéo  pour les amener dans notre propre réalité. Tout a commencé le jour où l’artiste a voulu donner corps au pixel en le remplaçant par des carreaux de mosaïques. Invader a rapidement réalisé qu’il s’agissait d’un matériau idéal à poser directement sur un mur. Il a alors eu l’idée de déployer ses créations sur les murs de Paris puis dans les villes du monde entier.


« J’essaie en général de placer entre 20 et 50 pièces par ville, ce qui commence à être un bon score. »

Pour opérer une fois le lieu trouvé, c’est tout un processus. Heureusement, l’artiste a développé toutes sortes de techniques qui lui permettent de s’adapter aux différentes situations comme la fréquentation du lieu, l’heure de l’invasion, la taille de la pièce, la hauteur de son emplacement, etc. L’idée étant d’être le plus rapide et le plus discret possible.

Un street-artiste qui repousse les limites de sa discipline

Pour Invader, l’art consiste à repousser ses limites et à se renouveler. Pour cela, l’artiste n’hésite pas à trouver des espaces insolites et conquérir de nouveaux territoires.

Découvre ses œuvres partout dans le monde en cliquant sur la carte

Voici le lien vers son site officiel

Lien vers l’interview d’Invader par Sophie Pujas 

 

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